Panama City Beach (Floride), février 2012. © JR Hott, Panhandle Helicopters (Facebook) |
Ces photographies viennent illustrer ici l’impact d’un obstacle sur la dynamique aérologique, quelles que soient ses dimensions ou les échelles d’espace considérées. Le terme de « front » de mer prend d’ailleurs ici tout son sens : les immeubles bâtis sur l’espace littoral obligent l’air humide provenant perpendiculairement de la mer à s’élever brutalement, comme le ferait le versant abrupt d'une montagne. En s’élevant, l’air humide se refroidit par détente adiabatique et finit très rapidement par se condenser : cela se traduit visuellement par la formation d’une couche nuageuse en forme de dôme légèrement décalé vers l’arrière, qui vient coiffer le toit des bâtiments.
Une fois le sommet des immeubles atteint, l’air redescend sur la face arrière, se réchauffe par compression adiabatique et s’assèche : cela se traduit par l’évaporation de la vapeur d’eau et la disparition des formations nuageuses.
Ce phénomène est tout à fait comparable à l’effet de foehn que l’on peut observer en régions de montagne.
Panama City Beach (Floride), février 2012. © JR Hott, Panhandle Helicopters (Facebook) |
Panama City Beach (Floride), février 2012. © JR Hott, Panhandle Helicopters (Facebook) |
Panama City Beach (Floride), février 2012. © JR Hott, Panhandle Helicopters (Facebook) |
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