Selon la NOAA, l’année 2015 affiche un léger déficit pluviométrique à l’échelle mondiale de 22,5 mm par rapport à la moyenne annuelle 1961-1990 (1033 mm) [un chiffre finalement peu représentatif compte tenu du faible échantillonnage et surtout de l’inégale répartition des points de mesure]. Sur la carte des précipitations (exclusivement terrestres), on remarque un déficit plus marqué dans le centre et le sud de l’Europe, dans l’est du Brésil, en Afrique du Sud, en Mongolie et dans plusieurs régions du Sud-Est asiatique.
En Europe par exemple, en raison d’un champ de pression plus élevé que la normale, le Portugal a enregistré sa 6e année la plus sèche depuis 1931
; l’Espagne a connu également une année sèche, en partie due à un
printemps peu humide (mois de mai le plus sec depuis 1947), tout comme
la France où les précipitations ont été déficitaires sur la
quasi-totalité
du pays (plus de 15% en dessous de la normale). En France, seul le mois
d’août a été bien arrosé sur la majeure partie du pays.
Plusieurs épisodes méditerranéens intenses se sont produits
(au sud du Massif central) au
début de l’automne (qui ont également concernés le nord de l’Italie,
avec de fortes intensités à la clé), mais la fin de l’année a ensuite été
marquée par le mois
de décembre le plus sec depuis 1959.
Dans l’hémisphère austral, l’Afrique du Sud a enregistré une année particulièrement sèche, comme lors de tous les épisodes El Niño intenses : il s’agit même de l’année
la plus sèche depuis 1904 avec un cumul moyen
national de 403 mm (contre 437 mm en 1945 et 440 mm en 1992). Même constat dans l’archipel des Fidji (Océanie) où la pluviométrie a été
déficitaire, notamment en avril, en juillet et surtout en novembre où il
est tombé seulement 2,4 mm à Lautoka Mill,
soit le plus faible cumul en novembre depuis le début des mesures à la
station en 1905 (précédent record : 2,9 mm en novembre 1997).
En revanche, on observe un excédent pluviométrique dans le nord de l’Europe, en
Turquie, dans une grande moitié est des États-Unis, dans plusieurs
régions d’Amérique du Sud (le sud du Paraguay notamment) et dans
plusieurs régions du Japon (le centre en particulier).
mardi 22 mars 2016
vendredi 18 mars 2016
Émirats arabes unis : publier des images d’intempéries est condamnable
Selon le journal Emirates 24/7, toute personne aux Émirats arabes unis qui publie des photos ou vidéos d’intempéries sur les réseaux sociaux peut désormais se voir condamner à une amende d’un million de dirham (soit 245 829 euros) et s’expose même à une peine d’un mois à trois ans de prison ! Pour les autorités, il s’agit d’un comportement irresponsable qui sème une panique infondée dans la population, diffuse une mauvaise image du pays et répand de fausses rumeurs [sic].
Cette nouvelle loi visant à contrôler la population sur les réseaux sociaux, soupçonnés d’encourager la dissidence, intervient au lendemain des fortes pluies qui ont causé de nombreux dégâts dans le pays le 9 mars 2015 (cf. cette vidéo des intempéries à Abou Dhabi). En effet, les vidéos et images du sinistre se sont répandues sur les réseaux sociaux comme une traînée de poudre.
No comment !
Cette nouvelle loi visant à contrôler la population sur les réseaux sociaux, soupçonnés d’encourager la dissidence, intervient au lendemain des fortes pluies qui ont causé de nombreux dégâts dans le pays le 9 mars 2015 (cf. cette vidéo des intempéries à Abou Dhabi). En effet, les vidéos et images du sinistre se sont répandues sur les réseaux sociaux comme une traînée de poudre.
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