Le constat est sans appel : le dernier trimestre (déc-jan-fév) 2019-2020 a été le 2e plus chaud à l’échelle mondiale, mais le plus chaud en Russie et en Europe (notamment en France, en Finlande ou encore en Pologne).
Selon le programme européen Copernicus, l’anomalie thermique à l’échelle globale atteint +0,77°C et place ce trimestre au 2e rang des plus chauds derrière celui de 2015-2016.
Le mois de février 2020 en particulier a été anormalement chaud, comme le montrent les données satellitaires UAH : l’anomalie de la température dans la basse troposphère atteint +0,76°C (contre +0,57°C en janvier 2020) ; il s’agit de la 3e plus forte anomalie mensuelle depuis le début début des mesures en 1979, derrière les mois de février 2016 (+0,86°C) et mars 2016 (+0,77°C), tous deux associés à un fort épisode El Niño (contrairement à cet hiver).
À l’échelle de l’Europe et de la Russie, l’hiver météorologique 2019-2020 a été le plus doux depuis le début des mesures, loin devant l’hiver 2015-2016.
Selon les données de Copernicus Climate Change Service, l’anomalie en Europe a atteint une valeur exceptionnelle de +3,39°C par rapport à la moyenne 1981-2010, pulvérisant de 1,38°C le précédent record de l’hiver 2015-2016. L’anomalie de température dépasse même les +4°C par rapport à l’ère pré-industrielle (1850-1900) ! En France, cet hiver a également été le plus chaud jamais enregistré avec une température moyenne nationale supérieure de 2,7°C à la normale saisonnière, devant l’hiver 2015-2016 (anomalie de +2,6°C).
Même constat en Russie : l’hiver 2019-2020 a été le plus chaud depuis le début des mesures en 1891, battant de 1,3°C le précédent record remontant à l’hiver 2015-2016.
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