Les plus fortes pressions ont été relevées par 3 bouées marines situées au large des côtes nord-occidentales britanniques : 1052,6 hPa le 29 mars à la bouée K5 (à 2h et 3h du matin) au large des côtes écossaises, 1052,6 hPa à la bouée K4 (à 13h) et 1051,9 hPa à la bouée M4 (à 12h) au large des côtes irlandaises.
Source : archives du Met Office |
En outre, il faut remonter au 24 décembre 1926 pour trouver une pression plus élevée dans les îles Britanniques, avec 1051,9 hPa à Wick (Écosse), le record absolu étant toujours détenu par Aberdeen (Écosse) avec 1053,6 hPa le 31 janvier 1902.
En Irlande, on a relevé le dimanche 29 mars jusqu’à 1051,3 hPa à Malin Head (à 12h), pulvérisant ainsi le record mensuel national (précédent record : 1047,1 hPa le 13 mars 1900 à l’observatoire de Valentia dans le comté de Kerry). Pour trouver des pressions supérieures en Irlande tous mois confondus, il faut même remonter au 28 janvier 1905, date à laquelle l’observatoire de Valentia dans le comté de Kerry a établi le record national avec 1051,9 hPa.
Par ailleurs, notons que c’est la 2e fois cette année que la pression dépasse la barre des 1050 hPa dans les îles Britanniques : pour mémoire, la pression en surface a atteint et dépassé les 1050 hPa dans un grand nombre de stations du sud de l’Angleterre les 19 et 20 janvier dernier, établissant à cette occasion la plus haute pression tous mois confondus pour les îles Britanniques depuis le 16 janvier 1957.
Selon le spécialiste Stephen Burt, on ne comptabilisait avant 2020 que 9 autres événements comparables depuis 1800 au cours desquels des pressions supérieures ou égales à 1050 hPa ont été observées dans les îles Britanniques, ce qui souligne le caractère exceptionnel de ce début d’année 2020.
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